XIXe siècle à Aujourd’hui
Au XIXe siècle, le chat est certes estimé pour son utilité mais il est également apprécié pour sa beauté.
Les premières expositions félines ont lieu à Londres en 1871 au Cristal Palace.
D’abord, il inspire les artistes : écrivains, peintres…
Tout au long de ce siècle, il conquit sa place dans les foyers.
L’étude du monde animal marque la fin de plusieurs siècles d’ignorance et de cruauté ou l’animal était méprisé et sans âme.
C’est aussi au cours du XIXe siècle qu’apparaît une idée nouvelle, celle du respect de l’animal.
La Société protectrice des animaux est fondée en 1845 et 5 ans plus tard, la loi Grammont sanctionne les auteurs de mauvais traitements envers les animaux.
Au début du XXe siècle, on retrouve le chat partout : cartes postales, affiches publicitaires, timbres, calendriers, lithographies…
Enfin il va même chez le vétérinaire et dans les salons de beauté.
Lors de la première guerre Mondiale, plus de 500 chats Anglais ont été utilisés en France et dans les Flandres pour détecter les gaz toxiques, sur le front. Quand un chat s’effondrait, les soldats savaient alors qu’une attaque était imminente.
Pendant la seconde guerre Mondiale, des chats ont également été utilisés pour détecter les gaz toxiques. Certains d’entres eux pressentaient apparemment les attaques aériennes.
Aujourd’hui
Aujourd’hui, le chat a presque perdu sa mauvaise réputation. Seule la superstition du chat noir qui porterait malheur a persisté. Essentiellement considéré comme un animal de compagnie, il est encore utilisé pour sa qualité de chasseur de souris.
Avec nonchalance et discrétion, il a su conquérir une place encore plus stratégique, et surtout, bien réelle : le meilleur coussin de la maison, si possible près du radiateur… On s’occupe de plus en plus de nos boules de poils, on le laisse dormir sur notre lit, on lui prépare des petits plats avec amour, il va chez le vétérinaire, il voyage en voiture, en avion, en train… Il passe ses journées à se prélasser, à faire sa toilette et à recevoir des câlins. Notre petit félin vit dans le confort.
Le chat invente un nouveau dialogue : jadis il se contentait de répondre aux câlins, aujourd’hui il interpelle son maître, réclame à manger, exige qu’on lui ouvre la porte. Son répertoire se développe et, comme pour se faire mieux comprendre, il varie les intonations. Au mouvement de ses oreilles, on sait ce qu’il ressent.
Chatière, harnais, sac de transport, arbre à chat, maison pour chat, distributeur automatique, … Des inventions réservées au petit félin qui prouvent que l’on a étudié le comportement et les exigences de cet animal pour embellir son quotidien.
On s’inquiète quand il disparait trop longtemps, on est dévasté quand il meurt.
Une vie de Roi !